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Santé chien : La toxoplasmose

Les infections parasitaires font partie des maladies qui attaquent le plus souvent les animaux de compagnie. Parmi elles, la toxoplasmose est notable. Elle est causée par un parasite nommé Toxoplasma gondii. Dans la plupart des cas, elle est sans danger pour le chien, car il n’en est qu’un hôte intermédiaire. Cependant, des complications graves peuvent survenir. Il est donc essentiel d’être bien informé sur cette maladie et de prendre des mesures de prévention et de traitement.

La toxoplasmose est une zoonose, c’est-à-dire une maladie qui se transmet entre animaux vertébrés de différentes espèces, et souvent de l’animal à l’homme et vice versa. Elle est causée par le parasite Toxoplasma gondii. Ce protozoaire se développe à l’intérieur des cellules de son hôte. Contrairement à ce qui est mentionné dans le texte original, Toxoplasma gondii n’est pas de la même famille que le Plasmodium falciparum, l’agent responsable du paludisme.

Le cycle de vie complet du Toxoplasma gondii a lieu chez les félidés, comme le chat domestique. Chez ces hôtes, le parasite peut se reproduire de manière sexuée. D’autres animaux, comme les chiens et les humains, peuvent être infectés par le parasite mais ne jouent pas un rôle significatif dans son cycle de reproduction.

Chez l’homme, une infection par Toxoplasma gondii est souvent asymptomatique grâce à l’action de notre système immunitaire. Cependant, si une femme enceinte est infectée pour la première fois pendant sa grossesse, le parasite peut être transmis au fœtus, avec potentiellement des conséquences graves.

Chez les chiens, la toxoplasmose peut poser un risque pour les chiots, dont le système immunitaire n’est pas encore pleinement développé. Chez les chiens adultes en bonne santé, la maladie est généralement bénigne, mais dans des cas sévères ou chez des chiens immunodéprimés, elle peut causer des symptômes graves, comme la méningite. La prévention, la reconnaissance des symptômes d’un chien malade et un traitement approprié sont donc essentiels.

La grossesse est une période unique dans la vie d’une femme où elle doit faire face à de nombreux changements physiologiques. Bien que ce ne soit pas une maladie, certaines précautions sont nécessaires pour préserver la santé de la mère et du bébé.

Les hémorroïdes
Les hémorroïdes peuvent être courantes chez les femmes enceintes, notamment à partir du second trimestre. La croissance du fœtus exerce une pression sur les veines du bassin, augmentant ainsi le risque d’hémorroïdes. Pour réduire ce risque, il est conseillé de bien s’hydrater et de maintenir une alimentation équilibrée. Des traitements adaptés aux femmes enceintes sont disponibles et peuvent être recommandés par les professionnels de santé.

Choisir vos aliments avec minutie
Il est important d’être prudente avec son alimentation pendant la grossesse. Les aliments crus ou insuffisamment cuits, comme les sushis, doivent être consommés avec prudence en raison du risque d’infections. Il est également recommandé de surveiller la consommation d’aliments riches en mercure. Les viandes saignantes doivent être évitées à cause des risques d’infections comme la toxoplasmose. Cependant, les recommandations sur la limitation des œufs, du calcium, et des féculents ne sont pas généralement reconnues par les experts en obstétrique et peuvent varier selon les sources. Il est toujours préférable de consulter son médecin pour des conseils alimentaires spécifiques.

Le diabète gestationnel
Le diabète gestationnel peut se développer chez certaines femmes enceintes. Une prise de poids rapide pendant la grossesse peut être un facteur de risque. Cette condition peut avoir des conséquences sur le fœtus et la mère. Un suivi médical est essentiel pour surveiller et gérer la glycémie. Si le diabète gestationnel est diagnostiqué, il peut être nécessaire d’ajuster son alimentation et de surveiller régulièrement sa glycémie. Heureusement, dans la plupart des cas, le diabète gestationnel disparaît après l’accouchement.

Le toxoplasme, une fois dans l’organisme de l’hôte, passe par différentes phases. Il se multiplie initialement dans la phase dite tachyzoïte, durant laquelle les parasites sont contenus dans des vacuoles transitoires. Ensuite, pendant la phase bradyzoïte, des kystes intracellulaires contenant des parasites se forment. Quant à la phase mérozoïte, elle ne se produit que chez les félins, c’est à ce stade que les parasites se reproduisent sexuellement. Ils sont ensuite éliminés dans la nature par le biais des excréments de l’animal hôte.

La toxoplasmose chez le chien est souvent asymptomatique au début, rendant difficile pour le propriétaire de détecter la maladie. Dans des situations d’infections avancées ou lorsque le chien est co-infecté par d’autres agents pathogènes, comme la maladie de Carré, les symptômes peuvent se manifester. Il est important de noter que ces symptômes peuvent aussi être associés à d’autres conditions médicales :

  • Convulsions,
  • Tremblements,
  • Dépression,
  • Léthargie,
  • Méningo-encéphalite,
  • Faiblesse musculaire,
  • Ataxie (démarche non coordonnée),
  • Paralysie partielle ou complète,
  • Difficultés respiratoires, tels que l’essoufflement ou la bronchopneumonie,
  • Perte d’appétit ou anorexie,
  • Vomissements,
  • Diarrhée, qui peut être sanglante,
  • Douleur abdominale,
  • Jaunisse,
  • Inflammations diverses, telles que l’amygdalite, la chorioretinite, l’uvéite, et la kératite.

Le diagnostic de la toxoplasmose peut être un défi en raison de la non-spécificité des symptômes. Si un chien présente des signes pouvant évoquer une infection par le toxoplasme, il est essentiel pour le propriétaire de fournir au vétérinaire un historique médical complet et détaillé. Il est notamment important de signaler la présence potentielle de chats domestiques ou errants à proximité, car ils jouent un rôle essentiel dans le cycle de vie du parasite.

L’examen initial comprend un examen physique complet, suivi d’analyses de laboratoire. Ces tests peuvent inclure une numération formule sanguine, un profil biochimique et une analyse d’urine. Par exemple, un taux élevé d’ALT (alanine aminotransférase) peut indiquer une lésion hépatique due au toxoplasme. De plus, la présence anormalement élevée de bilirubine et de protéines dans l’urine peut également être suggestive d’une infection.

Parmi tous les tests disponibles, l’examen sérologique est le plus spécifique pour la toxoplasmose. Il mesure la présence d’antigènes de toxoplasme et le niveau d’anticorps spécifiques au toxoplasme dans le sang. L’antigène est une molécule ou une structure microbienne reconnue par le système immunitaire, tandis que les anticorps sont des protéines produites par le système immunitaire pour reconnaître et neutraliser les agents pathogènes. Un examen sérologique positif confirme la présence d’une infection à Toxoplasma gondii chez l’animal.

Le chat est l’hôte principal du parasite Toxoplasma gondii, car il est le seul animal chez lequel le parasite peut se reproduire sexuellement. Lorsqu’un chat ingère des kystes de toxoplasmes (sous le stade bradyzoïte) présents dans les tissus de proies contaminées comme les rongeurs, ces kystes se transforment dans l’intestin du chat, permettant au parasite de se reproduire. Les oocystes (œufs) de toxoplasmes produits sont ensuite excrétés dans les selles du chat.

La première mesure de prévention pour les chiens est d’éviter tout contact avec les excréments de chat. Il faut également éviter que le chien ingère de la nourriture ou des objets qui auraient pu être contaminés par des selles de chat. Pour l’homme, il est recommandé de porter des gants lors de la manipulation de la litière et de se laver soigneusement les mains après. Les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées devraient être particulièrement prudentes en manipulant les chats et leurs déjections. Puisque de nombreux mammifères peuvent héberger le parasite, il est préférable d’éviter de donner des viandes crues au chien.

En cas de diagnostic confirmé de toxoplasmose chez le chien, le vétérinaire peut prescrire des antibiotiques et des sulfamides pour traiter l’infection. Bien que ces traitements ne garantissent pas une éradication complète du parasite, ils peuvent réduire la prolifération du toxoplasme et atténuer les symptômes. Des traitements symptomatiques peuvent également être administrés pour gérer des symptômes spécifiques comme les vomissements, la diarrhée ou d’autres troubles associés. Il est à noter que l’examen sérologique pourrait être couvert par certaines mutuelles pour animaux, en fonction de la formule choisie.