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Santé chiens : la maladie de Carré

Découverte en 1905 par le vétérinaire Henri Carré, la maladie de Carré est une infection virale qui affecte principalement les canidés, en particulier les chiots. Elle peut aussi toucher d’autres espèces animales comme les mustélidés, les lions, les tigres, et les phoques. Chez les chiens adultes, les symptômes peuvent être moins sévères, mais chez les chiots, elle peut être mortelle. Malgré l’existence de vaccins qui peuvent réduire la prévalence de cette maladie, elle n’est pas entièrement éradiquée en France. Contrairement à certaines autres maladies canines, il n’existe pas de traitement médicamenteux spécifique pour combattre le virus de la maladie de Carré, car les antibiotiques sont inefficaces contre les virus. Par conséquent, la mise en place de mesures sanitaires préventives est cruciale pour minimiser les risques d’infection.

Cette maladie est causée par un virus appartenant à la famille des Paramyxoviridae. Le virus possède une structure similaire à celle du virus de la rougeole chez les humains, mais il est important de noter qu’il ne s’agit pas d’une zoonose. Les jeunes chiots non vaccinés sont particulièrement vulnérables à cette maladie. La contamination se produit souvent par l’inhalation des particules virales via les voies respiratoires ou par contact avec le tissu conjonctif des yeux. L’infection peut également être transmise par des contacts nez à nez entre deux chiens. Après une contamination, le chien malade commence à excréter le virus dans les sécrétions oculaires, nasales, fécales et urinaires à partir du septième jour.

Le délai entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes du chien malade varie habituellement de 4 à 7 jours, mais peut parfois s’étendre jusqu’à trois semaines. Les symptômes peuvent affecter divers systèmes du corps de l’animal, y compris les systèmes respiratoire, digestif, nerveux et oculaire. Les premiers signes comprennent souvent une fièvre soudaine qui dure entre 1 et 2 jours, suivie d’une perte d’appétit et de signes d’abattement. En plus des difficultés respiratoires, des toux et un écoulement nasal purulent peuvent être observés. Des troubles digestifs comme des vomissements et de la diarrhée peuvent aussi se manifester. Une forme moins fréquente de la maladie peut entraîner des éruptions cutanées, des plaques rouges ou des fissures sur les coussinets de l’animal. Au niveau des yeux, des signes d’irritation et d’écoulement lacrymal peuvent survenir, et dans les cas extrêmes, des ulcères ou une réduction de la vision en raison d’une atteinte à la rétine peuvent être observés. Des symptômes neurologiques tels que des convulsions, de la paralysie ou des tremblements peuvent également se développer dans les phases avancées de la maladie.

Note importante : tous ces symptômes ne se manifesteront pas nécessairement tous en même temps. Si une combinaison de ces symptômes est observée, il est urgent de consulter un vétérinaire pour un diagnostic précis basé sur des examens complémentaires. Pour alléger le fardeau financier des frais vétérinaires, il peut être sage de souscrire à une mutuelle pour animaux. Ces assurances offrent généralement des cotisations mensuelles abordables et peuvent rembourser une grande partie des frais médicaux en cas de maladie ou d’hospitalisation, en fonction du plan choisi. De plus, plusieurs comparateurs en ligne sont disponibles pour vous aider à trouver l’assurance la plus avantageuse.

Le diagnostic de la maladie de Carré par le vétérinaire peut être effectué par divers tests, tels que l’examen de l’urine ou un frottis conjonctival ou vaginal pour détecter la présence du code génétique du virus. Une prise de sang peut également révéler une diminution du nombre de lymphocytes, ce qui est typique dans les premières phases de l’infection. Le plan de traitement du vétérinaire dépendra de plusieurs facteurs, y compris l’historique de vaccination de l’animal, les symptômes observés, la date estimée de la contamination et l’état général de l’animal au moment de l’examen. Les options de traitement peuvent varier, allant de l’administration de perfusions à des médicaments pour traiter les troubles digestifs, les convulsions, la toux, et même l’usage d’antibiotiques pour combattre d’éventuelles surinfections bactériennes.

Près de la moitié des chiots non vaccinés qui contractent la maladie de Carré succombent à la maladie. Le décès peut survenir dans les 2 à 4 semaines suivant l’apparition des premiers symptômes. En cas de suspicion de cette maladie, il est impératif de consulter un vétérinaire le plus rapidement possible pour instaurer un traitement adapté. Ce professionnel pourra également conseiller sur les mesures à prendre pour éviter une propagation ultérieure du virus, y compris des recommandations pour la désinfection de l’environnement de l’animal. Il faut noter que le virus est sensible aux rayons ultraviolets du soleil et à de nombreux détergents. En cas de guérison, l’animal peut toutefois conserver des séquelles neurologiques. Cette maladie est considérée comme un vice rédhibitoire dans la vente de chiens, ce qui signifie que la vente peut être annulée dans les 8 jours suivant l’achat si le chien présente ces symptômes.

La vaccination demeure la méthode de prévention la plus efficace contre ce virus. Le schéma vaccinal typique consiste en deux injections à 4 semaines d’intervalle, débutant lorsque le chiot est âgé de 7 semaines. Il est crucial de suivre les rappels annuels ou biennaux pour maintenir une immunité efficace. Les propriétaires devraient également éviter le contact de leur chien avec des chiens errants ou non vaccinés si la série de vaccinations de leur propre animal n’est pas encore complétée. La protection par anticorps maternels peut protéger le chiot pendant les premières semaines de sa vie, mais ce n’est qu’une solution temporaire. La vaccination doit donc être entreprise dès que la protection maternelle commence à diminuer.

En résumé, pour une prévention optimale, il est recommandé de vacciner les chiots à partir de leur douzième semaine, voire même dès 6 à 10 semaines dans des environnements à haut risque comme les animaleries. Une deuxième dose devra être administrée à la quatorzième semaine de l’animal. Tout cela est d’autant plus crucial que même en cas de guérison, des séquelles neurologiques peuvent subsister.

Tandis que certaines bactéries jouent un rôle bénéfique dans la régulation de la flore intestinale du chien, d’autres peuvent causer des maladies infectieuses graves. Plus préoccupant encore, dans le cas de zoonoses, ces maladies peuvent être transmises du chien à l’homme et vice-versa. Parmi ces maladies infectieuses figurent la maladie de Lyme, la colibacillose, la leptospirose, la parvovirose et la rage.

La maladie de Lyme chez le chien
Lorsqu’un chien est piqué par une tique infectée par la bactérie Borrelia, généralement dans un environnement extérieur comme les forêts ou les champs, les symptômes de la maladie de Lyme peuvent ne pas apparaître avant plusieurs semaines. Le risque d’infection varie en fonction de la région géographique. Dans certains cas, les symptômes peuvent être subtils, ce qui complique le diagnostic et le traitement approprié. Lorsque la maladie évolue, le chien peut souffrir de douleurs articulaires, paraître fatigué et être moins actif. La vaccination peut être recommandée, surtout si le chien réside dans une zone à haut risque pour la maladie de Lyme.

La colibacillose chez le chien
L’infection par Escherichia coli ou les entérocoques se produit lorsque le chien consomme de l’eau contaminée ou se lèche la région anale. Les zones les plus couramment affectées sont l’intestin et les voies urinaires. Les symptômes, tels que la diarrhée persistante et les épisodes de fièvre, peuvent être assez discrets. Si ces symptômes sont observés, une visite vétérinaire rapide est essentielle. Une bonne hygiène, comme le nettoyage régulier des gamelles et des literies, peut aider à prévenir cette maladie.

La leptospirose chez le chien
Également connue sous le nom d’épidémie de Stuttgart, cette maladie est causée par une infection par les leptospires, des bactéries en forme de spirale. Elle peut être contractée lorsque le chien se promène dans des flaques d’eau ou des étangs contaminés. Les symptômes incluent la perte d’appétit, les vomissements, la diarrhée et la fatigue, et peuvent également s’accompagner de fièvre, de rougeurs cutanées ou de crampes musculaires. Un vaccin préventif est disponible, et en cas de maladie confirmée, le traitement commence généralement par un antibiotique.

La parvovirose chez le chien
Causée par le parvovirus canin, cette maladie est particulièrement dangereuse pour les chiots. Elle se manifeste par des symptômes graves comme la diarrhée hémorragique et les vomissements. La vaccination est le moyen le plus efficace de prévention.

La rage chez le chien
La rage est une maladie virale mortelle qui peut être transmise à l’homme. Les symptômes comprennent l’agressivité, la confusion et, dans les cas avancés, la paralysie. La vaccination est obligatoire dans de nombreux pays pour prévenir cette zoonose.