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Comment allaiter artificiellement un chiot ?

Dans la majorité des cas, c’est la chienne qui s’occupe de l’allaitement de ses petites boules de poils. Mais, il se peut également qu’elle ne soit pas en mesure de le faire ou qu’elle n’ait pas assez de lait pour tous ces petits. Certaines chiennes refusent quelques fois d’allaiter quelques-uns de ses petits. C’est dans ces cas, qu’il s’avère important de recourir à l’allaitement artificiel. Alors, comment faire pour les nourrir convenablement ? Et quel lait est adapté aux chiots ? Comment faire prendre son biberon à un chiot ? Y a-t-il des précautions à prendre pour qu’un chiot allaité artificiellement puisse grandir comme les autres chiots ? Ce sont des questions que beaucoup de personnes se posent.

Pour assurer la bonne santé des petites boules de poils, il ne faut pas les allaiter avec n’importe quel lait. Autrement dit, le lait de vache n’est pas conseillé pour les nourrir sauf si un cas d’urgence se présente. Pendant cette situation, il faut ajouter soit de jaune d’œuf soit de crème au lait de vache puisque ce dernier n’est pas assez riche en protéines et ne contient que peu d’acides gras.
Ceux qui conviennent le plus à un chiot sont les laits maternisés qui sont conçu pour répondre aux besoins nutritionnels des petits toutous. Il s’agit d’un lait en poudre. Il suffit alors de faire un mélange avec de l’eau propre et il ne reste plus qu’à le réchauffer à la micro-onde à environ 37°C. Il est toutefois recommandé de suivre à la lettre le mode d’emploi se trouvant sur l’emballage du lait pour chiots. Mais, si sa mère n’a pas pu l’allaiter dès que son petit a vu le jour, le lait maternisé n’est pas suffisant. En effet, seule la chienne est en mesure de secréter du colostrum au moment où elle commence à allaiter. Ainsi, il est important d’en acheter auprès d’un éleveur afin que le petit puisse avoir un anticorps nécessaire pour assurer sa survie. À titre indicatif, il existe des colostrums artificiels et il est même possible d’en trouver auprès des vendeurs de nourriture pour chien. Seulement, ils n’ont pas la capacité complète de remplacer un colostrum naturel.

La fréquence d’allaitement artificiel n’est pas la même que celle d’un allaitement naturel. En effet, si une chienne a tendance à allaiter ses petits à chaque fois que ces derniers en demande. Ceci n’est pas possible si on a recours à un allaitement artificiel. Rien d’inquiétant quand même ! En principe, pour les chiots nouveau-nés, 8 biberons par jour suffisent. Cette fréquence diminue en fonction de son âge. À deux semaines, il leur faut un biberon tous les 4 heures, 5 biberons pour les petits chiots de 3 semaines et 4 biberons seront suffisants pour une boule de poils âgé d’un mois. Pour ce qui est de la quantité requise, il faut se référer à l’indication donnée sur l’emballage du lait artificiel pour chiot. Demander conseil à un vétérinaire semble d’ailleurs une bonne attitude à adopter.
Il est à noter qu’au bout de ses 4 semaines, on n’a plus besoin d’utiliser un biberon puisque le chiot commence à savoir nourrir tout seul. Il devrait être capable de boire du lait dans sa gamelle sans l’aide de personne. Dans ce cas, il ne reste plus à son maitre qu’à surveiller si le chiot boit comme il se doit son lait. Par ailleurs, afin de s’assurer qu’une petite boule de poils grandit normalement, il est judicieux de les peser quotidiennement à une heure fixe et d’en prendre note. Si on constate que le poids du petit reste toujours le même au bout de quelques semaines ou encore s’il a diminué, il s’avère d’une importance capitale de consulter dans le plus bref délai un vétérinaire.

Il faut avoir une certaine expérience pour pouvoir donner un biberon à une petite boule de poils sinon, on risque de verser sur soi plus de lait que dans la gueule de l’animal. Si ce n’est pas le cas, il serait prudent de se couvrir d’un tissu absorbant à chaque fois qu’on lui donne à manger. Pour lui donner son lait artificiel, il existe deux manières.

  • La première option consiste à le prendre dans une main et faire en sorte que son ventre s’appuie contre la paume de la main afin qu’on puisse libérer l’autre main qui va lui donner son biberon. À titre de remarque, si on donne un biberon à un chiot de moins de 3 semaines, il est déconseillé de presser sur le biberon sinon, on risque fort de l’étouffer.
  • La deuxième option consiste à le laisser dans la même position que sa mère lui place lorsqu’elle va l’allaiter. En d’autres termes, on le laisser s’allonger confortablement et il ne reste plus à son maître qu’à tenir le biberon. Cette deuxième méthode est beaucoup plus pratique pour allaiter artificiellement un chiot de plus de deux semaines.

Il est toutefois à noter que le travail à faire n’est pas encore terminé même si la petite boule de poils ne prend plus son lait artificiel. En effet, il est temps de l’aider à faire ses besoins et organiser une bonne hygiène de vie pour son chien. Pour cela, il faut stimuler autour de son partie anale et génitale un gant humide et chaud de manière à encercler ses parties. Cette action est d’une importance capitale à chaque fois que le petit chiot fini son biberon et il faut être patient et ne s’arrêter que lorsque le toutou fait au moins pipi.

Comme tout autre nouveau-né, le respect des règles d’hygiène est fondamental avant et durant l’allaitement d’une petite boule de poils. Entre autres, il ne faut jamais oublier de bien laver les mains avant de donner un biberon à un chiot. Et après chaque tétée, il est toujours important de stériliser le biberon et la tétine. Autrement dit, il faut bien que tous les accessoires utilisés lorsqu’on nourrit un chiot soient propres comme on le fait lorsqu’on donne un biberon à un bébé. En effet, il est encore très fragile et il peut facilement être attaqué par une diarrhée si on ne fait pas attention.
Par ailleurs, même s’il s’agit d’un animal, il faut bien être à son écoute. Plus exactement, il faut prendre considération chacun de ses gestes. Par exemple, s’il refuse de temps en temps de prendre son biberon, de quoi vient son refus ?

En principe, s’il ne veut pas téter c’est qu’il est déjà rassasié, rien ne sert alors de lui forcer à prendre à nouveau son lait maternisé. Il se peut également que son refus vient du fait qu’il soit encore très petit et qu’il n’arrive pas à prendre un biberon. Pour faire comprendre sa faim, il n’arrêtera pas de gémir comme s’il veut se plaindre. Dans ce dernier cas, il faut l’emmener voir au plus vite un vétérinaire puisque cela pourrait lui induire une perte de poids considérable. Ainsi, si besoin est, il se peut que le spécialiste fasse recours à une sonde gastrique, nécessaire pour pouvoir alimenter le chiot.

Il n’est pas évident que tout propriétaire d’un chien maîtrise le lait le mieux adapté à son chiot. Il faut tenir compte de plusieurs paramètres pour bien choisir le lait pour les chiots. Même si le propriétaire n’est pas connaisseur, il doit au moins enregistrer certaines informations relatives à son chiot, par exemples : l’âge de son chiot, la situation particulière de son chiot. En effet, le premier critère pour déterminer la qualité et les caractéristiques du lait de remplacement du lait maternel à donner au chiot est son âge. A noter qu’il existe des laits qui correspondent à toutes les périodes de la vie du chiot. La santé du chiot dépend de ces caractéristiques.

Si le chiot n’est pas en forme, il faut tenir compte de la situation de ses besoins spécifiques. Il est souvent nécessaire de se référer aux conseils du vétérinaire. En attendant, il faut tourner vers les laits riches en éléments nutritifs et en matières grasses.

En tout cas, les spécialistes en nutrition des chiots sont convaincus que le lait artificiel à administrer en faveur de ces chiots doivent contenir les éléments, tels que : les protéines, le lactose, les minéraux, les lipides, les acides gras. Ces indications doivent apparaitre sur l’emballage du lait acheté auprès des fournisseurs. Par contre, le lait ne doit pas contenir de l’amidon qui est un sucre complexe dont le chiot aura du mal à digérer. Le lait de vache et le lait de chèvre ne sont pas non plus très conseillés, sauf en cas d’urgence. Ainsi, il faut y ajouter de jeunes d’œuf pour le rendre plus nourrissant. Le lait de vache ou de chèvre n’est pas complet pour la croissance du chiot.

Lorsque le lait qui répond aux besoins du chiot est acquis, il s’agit de bien dosé la nourriture, c’est-à-dire la gestion des rations aux quotidiens, et au fur et à mesure de l’âge et du poids. Normalement, toutes les indications nécessaires sont affichées sur l’emballage, si non, il faut se référer aux conseils du vétérinaire ou d’un éleveur expérimenté. Il s’agit de doser aussi bien la température que la mesure de la nourriture au jour le jour.