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Santé chiens : les vaccins du chiot

Les vaccins permettent d’immuniser les chiens contre les maladies microbiennes ou virales. Cet acte de prévention stimule leur défense et leurs anticorps, tout en leur permettant de résister aux agents parasitaires ou bactériens. Les vaccins sont d’autant plus indispensables car la contamination des infections peut se faire par les sécrétions, les urines, les selles, la morsure d’un autre animal infesté, les étendues d’eau souillées, la piqûre des insectes porteurs de maladies… Même un chien qui ne sort de son appartement qu’occasionnellement peut ainsi contracter une maladie contagieuse. Concernant la population canine, il est préférable de les vacciner dès leur jeune âge afin que son organisme possède en permanence des anticorps. Zoom sur les vaccins du chiot.

Lorsqu’on vient d’acquérir un chiot, il est important de l’amener chez le vétérinaire afin que ce dernier puisse le vermifuger et le vacciner. En règle générale, la vaccination du chiot peut se faire à partir de son âge de huit semaines, bien que d’autres chiots puissent être vaccinés à 12 semaines. C’est le médecin des animaux qui dresse le calendrier vaccinal et qui indique au propriétaire la fréquence et les échéances de vaccination. À partir de deux mois, le chiot doit faire l’objet des vaccins contre l’hépatite de Rubarth, la parvovirose et la maladie de Carré. Il est bon de savoir que l’organisme d’un chiot contient encore des anticorps maternels pendant une durée variable de 5 à 12 semaines. Les protocoles de vaccins sont ainsi inutiles avant l’âge de 2 mois du chiot, car pendant cette période, la primo-vaccination interfère avec les anticorps maternels du chiot. Pour déterminer le moment favorable pour vacciner son chiot, le vétérinaire peut faire une prise de sang pour mesurer le niveau d’anticorps maternel. Mais peu de vétérinaires réalisent ce test.

D’abord, les principales maladies virales qui peuvent toucher les chiots sont les suivantes :

  • la parvovirose qui provoque une gastroentérite hémorragique.
  • la maladie de Carré qui est responsable de fièvre, de trouble de digestion, de la respiration et de la vision, de méningite.
  • la toux de chenil qui se manifeste par une toux forte et persistante.
  • l’hépatite de Rubarth qui apparaît à travers la fièvre et gastro-entérite, l’atteinte grave du foie.
  • la rage qui se manifeste par l’agressivité ou la paralysie de l’animal. Il mord sans lâcher prise les gens ou les animaux qu’il trouve sur son chemin ou les muscles de sa mâchoire sont paralysés.

On peut également vacciner le chiot contre la leptospirose (une forme de zoonose caractérisée par une atteinte hépatique, de jaunisses, des hémorragies…) et contre la piroplasmose, une maladie transmise par les tiques (dont les signes sont les vomissements biliaires jaunes, l’atteinte du foie, l’urine foncée, la forte fièvre allant jusqu’à 40 degrés).

L’hépatite, la parvovirose, la maladie de Carré peuvent être vaccinées à partir de la 8e semaine. Le vétérinaire peut pratiquer 2 à 3 vaccins à 3 à 4 semaines d’échéances pendant la primo vaccination. Il fera le rappel tous les ans.

Pour se prémunir contre le risque d’attraper la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth et la parvovirose, le chiot peut ainsi recevoir sa première injection à l’âge de 2 mois, puis sa deuxième injection un mois plus tard. Puis, on lui fera un rappel tous les 2 ans. Pour la leptospirose, la première injection peut se faire à partir de la 9ème semaine du chiot. 3 à 4 semaines plus tard, il peut recevoir une deuxième injection. Un rappel annuel est nécessaire pour un chien domestique mais pour les chiens de chasse, il convient de faire le rappel tous les 6 mois.

Pour la piroplasmose qui est une maladie parasitaire, la vaccination protège à 80% le chiot contre les risques de contagion. Le vaccin peut être fait à partir du 5è mois. Il recevra la deuxième injection un mois plus tard. Le rappel annuel est indispensable.

Enfin, en ce qui concerne le virus de la rage, bien qu’il soit presque éradiqué en France, il est toujours primordial de prévenir contre l’apparition de cette maladie. D’autant plus qu’elle est transmissible à l’homme. Pour cela, le moyen sûr de limiter et de lutter contre sa propagation serait de vacciner le chiot à partir de son troisième mois. Le chien doit être identifié par puce électronique. Il faut également faire un rappel annuel.

Les vaccinations servent à stimuler la mise en place des défenses immunitaires du chiot. Elles protègent ce dernier contre les risques de certaines maladies virales qui peuvent être mortelles. Lors de l’achat d’un chiot, le propriétaire doit s’informer si la mère de l’animal a été correctement vaccinée. À défaut, un chiot non immunisé doit être vacciné à partir de la 6e à la 8e semaine de sa vie car il est très vulnérable aux infections. Pour que la vaccination soit complètement efficace, il est essentiel de respecter les dates indiquées et de ne pas oublier de faire les rappels. De nombreux vétérinaires envoient également des e-mails pour rappeler à leurs clients la date de rappel de vaccins.

Le vétérinaire peut également tenir compte des risques auxquels l’animal est exposé dans son milieu. Il lui appartient ainsi de choisir la date idéale pour faire la première injection. N’hésitez pas à demander des conseils veterinaire chien au besoin. Après sa vaccination, le chiot peut sortir mais il faut éviter tout contact avec d’autres chiens, surtout dans les animaleries, les refuges ou dans les parcs. Évitez également de laisser le chiot boire dans les flaques d’eau ou renifler les selles et les urines d’autres chiens. Le respect des règles d’hygiène est également important.

Le vaccin doit être administré sur un animal en bonne santé. Si le chiot est malade, il est préférable de traiter sa maladie d’abord. Il est aussi recommandé de vermifuger le chiot quelques jours avant la vaccination.

Pour faire face aux dépenses vétérinaires, il est conseillé de souscrire une mutuelle pour animaux. Nombre de ces mutuelles remboursent les frais de prévention et de vaccination, ainsi que la chirurgie, les analyses en laboratoire, etc. Un comparateur en ligne peut aider à trouver l’assureur offrant le meilleur rapport garanties/cotisation. Lors de la souscription, veillez à bien lire les conditions de remboursement, car certaines assurances pratiquent un délai de carence, pendant lequel elles ne prennent pas en charge les frais de soins.

La vaccination d’un chiot, et même d’un chien âgé, est une étape essentielle pour renforcer sa résistance aux infections et aux maladies. Comme dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir. La négligence de cette précaution peut coûter la vie de votre chiot.

Les propriétaires d’animaux de compagnie doivent comprendre que la vaccination est une mesure préventive et protectrice. Ils doivent savoir que le chiot doit passer par des bilans de santé vétérinaires, et la vaccination en est une étape essentielle dès le plus jeune âge. Pour assurer le bien-être du chiot tout au long de sa vie, il faut surveiller sa croissance et respecter son calendrier vaccinal.

La vaccination ne doit pas être pratiquée au hasard. Le vétérinaire doit expliquer, au cas par cas, contre quelles maladies infectieuses le chiot peut être vacciné. Le vétérinaire est le mieux placé pour proposer un programme vaccinal adapté au chiot, en fonction du mode de vie de son propriétaire. L’essentiel est de suivre un calendrier vaccinal pour protéger au maximum le chiot contre les maladies infectieuses, et ce, tout au long de sa vie.

Le chiot doit être vacciné, à partir de l’âge de 8 semaines, contre l’hépatite de Rubarth, la maladie de Carré et la parvovirose. C’est ce qu’on appelle la primo-vaccination, mais le propriétaire doit suivre à la lettre les dates des rappels annuels. Il est important de noter que l’assurance santé pour chien peut, selon le contrat, rembourser une partie des frais de vaccination.

À l’âge de 12 semaines, le chiot doit recevoir les rappels des 3 premiers vaccins mentionnés ci-dessus. C’est également le moment idéal pour la vaccination contre la leptospirose.

À l’âge de 15 ou 16 mois, les rappels de tous les vaccins sont nécessaires et c’est également le moment pour la vaccination contre la rage. Si possible, la vaccination contre la rage peut être effectuée à l’âge de 12 semaines. Après le vaccin contre la rage, il s’agit d’administrer le vaccin contre la piroplasmose. Bien que les termes techniques puissent sembler compliqués aux propriétaires, l’important est de suivre les conseils du vétérinaire. Chaque année, jusqu’à l’âge adulte, le chiot reçoit les vaccins CHLPR + TC, c’est-à-dire : C : maladie de Carré ; H : hépatite de Rubarth, L : leptospirose ; P : parvovirose ; R : rage ; TC : toux de chenil.

Le remboursement des vaccins par la mutuelle pour animaux de compagnie dépend de la formule que vous avez souscrite. Il y a 3 situations possibles :

  • Votre contrat ne prévoit aucune prise en charge des frais de vaccination. L’absence totale de remboursement s’explique par le fait que la vaccination peut être considérée comme un soin de confort.
  • Votre contrat propose un forfait annuel dédié à la prise en charge de la vaccination. En général, ce forfait se situe entre 10 et 45 €.
  • Vous bénéficiez d’un remboursement des vaccins inclus dans un forfait prévention. Chez de nombreuses compagnies d’assurance, les vaccins font partie des soins préventifs, tout comme les traitements antiparasitaires, la stérilisation, etc. Ici aussi, En fonction de ces critères, à vous de voir si la vaccination est une dépense utile pour votre chien.

En France, actuellement, le vaccin contre la rage est le seul qui est légalement obligatoire pour les chiens dans certaines situations spécifiques, comme lors des voyages à l’étranger ou dans certaines régions spécifiques du pays. Il est donc primordial d’y accorder une importance particulière car il contribue à la protection de la santé de votre animal de compagnie. Il est aussi important de souligner que la vaccination peut être exigée dans certains contextes spécifiques, comme dans les campings, les établissements spécialisés pour animaux, et même pour l’admission dans certains clubs canins. De plus, certaines assurances santé pour animaux peuvent considérer le statut vaccinal de votre chien lors de l’évaluation de sa couverture.