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Faut-il s’inquiéter si son chien ou chat qui pousse sa tête contre le mur ?

Le “pousser au mur” est un comportement anormal observé chez certains animaux de compagnie. Ce geste, qui peut sembler étrange, est souvent le signe d’un problème de santé sérieux. Une association néerlandaise de protection des animaux a souligné l’importance de ne pas ignorer cette attitude, car elle pourrait indiquer une maladie grave pouvant menacer la vie de l’animal.

Un chien ou un chat qui appuie sa tête contre un mur peut sembler avoir un comportement amusant au premier abord, mais c’est un signe qui ne doit pas être pris à la légère par les propriétaires. Ce comportement peut être le symptôme d’une condition médicale grave nécessitant une attention immédiate. Il peut indiquer une souffrance significative chez l’animal, des maux de tête, ou être le signe avant-coureur de problèmes plus sérieux tels que :

  • Des troubles neurologiques,
  • Un traumatisme cérébral,
  • Un empoisonnement,
  • La présence d’une tumeur,
  • Une encéphalopathie hépatique,
  • Une maladie affectant le taux de sodium sanguin.

En présence de ce symptôme, il est crucial de noter tout changement comportemental chez l’animal. Les signes à surveiller incluent :

  • Des altérations dans l’appétit,
  • Une augmentation de la consommation d’eau et de l’urination,
  • Une vigilance réduite,
  • Une incapacité à accueillir son maître comme avant,
  • Une non-reconnaissance des membres de la famille,
  • Des difficultés à se repérer dans l’espace.

Des symptômes supplémentaires tels que tourner en rond, une fatigue généralisée, et des crises convulsives pouvant mener au coma peuvent également se manifester. Ces signes pointent vers une urgence vétérinaire et requièrent une consultation immédiate pour diagnostiquer et traiter la cause sous-jacente de ce comportement.

Face à un animal poussant sa tête contre un mur, le premier geste doit être de consulter d’urgence un vétérinaire. Celui-ci procédera à un examen clinique approfondi pour identifier la cause sous-jacente. Les démarches diagnostiques peuvent inclure :

  • Des analyses sanguines pour détecter des conditions telles que le diabète, les troubles hépatiques ou un déséquilibre du taux de sodium,
  • Une ponction de liquide céphalo-rachidien pour diagnostiquer des infections comme la méningite, causée par des virus, bactéries, levures ou parasites,
  • L’utilisation d’un scanner ou d’un IRM pour un examen plus approfondi.

Le diagnostic peut s’avérer complexe en raison de la diversité des causes possibles. Les options thérapeutiques varient selon la nature du diagnostic et peuvent comprendre :

  • Des médicaments, tels que des antidotes, des antibiotiques, ou des anti-inflammatoires pour traiter les infections, neutraliser les poisons ou réduire l’inflammation,
  • Des interventions plus invasives comme la radiothérapie, la chimiothérapie, ou la chirurgie pour éliminer les cellules cancéreuses,
  • En cas de troubles neurologiques, le traitement peut nécessiter une médication quotidienne à vie, ciblant les symptômes tels que les changements comportementaux, les convulsions ou la perte d’équilibre,
  • Pour les intoxications, comme celles au plomb, des anti-inflammatoires peuvent être prescrits pour atténuer la douleur.

Il est important de noter que les causes peuvent varier selon l’âge de l’animal, avec des problèmes de foie chez les jeunes chiens et des troubles cérébraux chez les plus âgés.

En conclusion, il est recommandé de souscrire à une assurance santé pour chiens et chats afin de réduire les coûts associés aux soins vétérinaires. Utiliser un comparateur d’assurance peut aider à trouver la meilleure offre en termes de couverture et de coût.