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Santé chiens : l’hypothyroïdie

L’hypothyroïdie est une maladie hormonale qui affecte le plus souvent les différentes races canines. Elle peut toucher toutes les races de chiens principalement entre l’âge de 1 à 8 ans. Mais quelle est la définition de cette maladie ? Quels en sont ses causes ainsi que ses symptômes ? Peut-on la prévenir ? Comment diagnostiquer cette maladie ? Et comment la soigner ? Les paragraphes suivants donneront d’amples informations à ces propos.

L’hypothyroïdie est une maladie hormonale qui affecte la glande thyroïde ainsi que les hormones thyroïdiennes d’un chien. Elle concerne surtout les jeunes chiens et les chiens âgés qui ont une quantité insuffisante d’hormones thyroïdiennes suite à un dysfonctionnement de l’organisme qui en est responsable à savoir la glande thyroïde. Rappelons que c’est une glande endoctrine qui se trouve au niveau du cou de l’animal. Autrement dit, cette maladie est liée à une imprégnation de l’organisme en hormones qui n’est pas suffisant.

Il existe deux types d’hormones sécrétés par cette glande dont la thyroxine ou « T4 » et la thyroxine ou « T3 ». Des hormones tiennent pourtant des rôles important dans le bon fonctionnement de l’organisme de tout animal à quatre pattes. L’hypothyroïdie ou trouble endocrinien peut toucher la majorité du corps d’un animal à quatre pattes notamment ses muscles, sa peau, ses glandes endocrines, ses viscères mais aussi son système nerveux central. Si elle touche principalement les chiens de plus d’un an, les chiots ne sont pas vraiment à l’abri. En moyenne 10% des chiots sont affectés par ce trouble. Même si toutes les races sont concernées cette maladie du thyroïde des chiens, les Golden retriever restent les plus touchées.

Le classement des hypothyroïdies chez les chiens dépend des origines de la maladie en question. Il y a l’hypothyroïdie primaire ou thyroïdite lymphocytaire. Elle est l’équivalence d’une thyroïdite de Hashimoto chez l’homme. Elle survient quand la glande thyroïde du chien ne fonctionne pas correctement suite à une insuffisance de production d’hormones thyroïdiennes. Cette forme peut attaquer un chien quand sa glande endoctrine est détruite d’une manière progressive par ses propres anticorps. Il est à noter qu’une hypothyroïdie primaire peut également être congénitale.

A part cela, il y a aussi l’hypothyroïdie secondaire et l’hypothyroïdie tertiaire. Si la première est due à un défaut de sécrétion de TSH, la seconde vient d’une insuffisance de TRH. Ces maladies viennent après une inhibition de la sécrétion d’hypophyse et d’hypothalamus. Elles peuvent également apparaitre quand le chien présente une tumeur ou s’il souffre d’une malformation congénitale. Il est toutefois à préciser que ces deux formes de maladie touchent rarement les animaux de compagnie. Enfin, il y a une hypothyroïdie qui vient des tumeurs de la thyroïde. Ce type d’hypothyroïdie est la conséquence d’une tumeur détruisant les cellules thyroïdiennes. Pourtant ces cellules tiennent un grand rôle dans la sécrétion des hormones du chien.

Les signes permettant de reconnaître la maladie des thyroïdes chez un toutou sont variables et hétérogènes d’un animal malade à un autre. Mais en principe, des changements comportementaux et physiques peuvent être les principaux symptômes. Un chien souffrant d’hypothyroïdie est toujours fatigué même à son réveil. Il devient très paresseux et il perd l’appétit. Mais en contradiction avec son manque d’appétit, il gagne considérablement de poids. Il est parfois atteint de troubles digestifs dont un envie fréquent de vomir accompagné de diarrhée. Souvent, il se peut qu’il déboîte ou qu’il soit crampé. Par ailleurs, son rythme cardiaque diminue et une baisse de la fertilité peut aussi venir.

Certaines races de chien sont confrontées à des problèmes de peau et perdent des poils considérablement. Quant aux chiots souffrant de cette maladie, ils ont un problème de croissance et ils souffrent de divers troubles de développement cérébral. En outre, un chien atteint d’hypothyroïdie présente certains changements de comportements visibles. Entre autres, il devient très anxieux et peureux même devant une situation qui lui est familière. Par conséquent, il a tendance à se cacher et dès que quelqu’un lui touche, il devient très agressif. Ainsi, les symptômes de cette maladie ne sont pas vraiment spécifiques et ils peuvent se confondre à des signes d’autres maladies. C’est dans ce sens qu’il s’avère d’une importance capitale de consulter un vétérinaire dès qu’on remarque des changements de comportement de son animal de compagnie.

Afin de vérifier qu’un chien soit affecté ou non de cette maladie de la glande thyroïde, il est important de consulter un vétérinaire pour effectuer un diagnostic de certitude. En principe, le diagnostic d’une hypothyroïdie chez un chien se fait en trois étapes bien distinctes à savoir : l’examen clinique par palpation. Plus exactement, le vétérinaire palpe avec ses deux mains le larynx ou le mouvement ascendant et descendant de la trachée en localisant les lobes de la thyroïde de l’animal.

La deuxième étape de l’analyse se fait par l’imagerie diagnostique soit par échographie soit par scintigraphie thyroïdienne. L’échographie est importante pour évaluer la morphologie de la glande thyroïde de l’animal de compagnie plus particulièrement, la taille de cet organe ainsi que sa localisation anatomique. Elle est également nécessaire pour déterminer le volume de la thyroïde du chien. Pour ce qui est de la scintigraphie, elle est utile pour observer l’état de fonctionnement de l’organisme concerné. En général, elle complète l’échographie pour vérifier le tissu thyroïdien ectopique.

En dernière étape vient les examens biochimiques. Il s’agit d’une évaluation du profil lipidique de la TSH et des hormones thyroïdiennes ainsi qu’un examen du dosage des anticorps anti-thyroglobuline du chien souffrant.

Pour soigner cette maladie hormonale fréquente chez les chiens, il est important de suivre un traitement basé sur l’administration d’hormones thyroïdiennes de synthèse. Il s’agit alors de compenser les manques d’hormones tout en normalisant l’axe thyroïdien et les taux de T4 circulants du chien. En principe, le traitement reste le même pour toutes les formes d’hypothyroïdies mais c’est seulement la dose diffère selon le cas et la gravité de la maladie. En effet, elle est calculée à partir des résultats du diagnostic de l’animal.

Elle dépend également du poids et de l’âge de l’animal de compagnie ainsi que de l’évolution de son état de santé. En général, la dose recommandée par le vétérinaire est très variable, plus exactement, elle est comprise entre 3 et 22ug/kg. Cependant, un traitement à vie est irréversible étant donné que les troubles d’hypothyroïdies peuvent réapparaître à tout moment. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles un suivi vétérinaire régulier ainsi que des prises de sang fréquentes sont conseillés pour contrôler l’état de santé du chien. La prise de sang doit être effectuée toutes les 8 semaines et ce, quelques heures après la prise du médicament afin de pouvoir ajuster la dose en fonction des résultats d’analyse. C’est pourquoi il est indispensable de souscrire à une mutuelle assurance chien et chat pour couvrir les dépenses.

Pour ce qui est de son mode d’administration, en fonction de l’état de santé de l’animal, une prise ou deux prises par jour sont nécessaires. L’idéal est de lui faire administrer le médicament qu’il soit sous forme de comprimé ou de liquide au minimum 15 minutes avant le repas. De cette manière, son absorption est beaucoup plus efficace.

Une maladie hormonale n’est autre qu’une maladie endocrinienne. C’est une maladie causée par un dysfonctionnement des glandes endocrines qui sécrètent les hormones indispensables au fonctionnement de l’organisme du chien. Parmi ces glandes endocrines, il y a les glandes thyroïdes, le pancréas, l’hypophyse, les surrénales, etc. qui sont tous des organes producteurs d’hormones. Ce sont des termes technico-médicaux, donc pour comprendre plus facilement ce qu’on entend par maladies hormonales, voici quelques explications.

D’abord, les quelques maladies hormonales identifiées chez le chien : le syndrome de Cushing, la maladie d’Addison, le diabète insipide, l’hyperthyroïdie, l’hypothyroïdie, l’obésité, etc. Lors d’un problème dans la sécrétion de certaines hormones, le chien peut perdre progressivement son poil, il peut y avoir également de troubles cutanés.

Lorsqu’il s’agit d’un diabète insipide, l’un des symptômes est la perte de poil. C’est un trouble du métabolisme de l’eau lié à un déficit d’hormone antidiurétique ou à une sensibilité du rein. S’il s’agit d’une maladie hormonale appelée maladie d’Addison, c’est une insuffisance de sécrétion de cortisone et d’aldostérone qui sont des hormones sécrétées par les glandes corticosurrénales.

Si la maladie hormonale identifiée est du diabète sucré, c’est une insuffisance de sécrétion d’insuline. C’est-à-dire que le chien a toujours soif et il urine en abondance. Le vétérinaire remarque une tendance à l’obésité. Quant au syndrome de Cushing, c’est autrement appelé hypercorticisme. Le propriétaire doit remarquer que le ventre du chien grossisse, sa peau est sèche avec des points noirs (des comédons), cependant, le chien mange beaucoup et boit énormément.

Par contre, l’hypothyroïdie est une maladie hormonale des chiens âgés. La peau du chien s’épaissit et des tâches apparaissent. Le chien commence à s’affaiblir et devient de plus en plus capricieux et paresseux par rapport aux activités quotidiennes. En général, toutes les maladies hormonales du chien se manifestent par une perte de poils, sur les flancs, le dos, c’est-à-dire une perte de poils étendue, symétrique ou bilatérale. Dès l’apparition d’un de ces symptômes, il faut consulter d’urgence un vétérinaire.