Le comparateur de mutuelles assurances pour chien et chat vous fournit les informations nécessaires pour protéger votre animal

Guide de l’enterrement d’un chien ou chat chez soi

Un animal de compagnie peut quitter son maître un jour suite à une pathologie, un accident ou une autre circonstance. Outre les douleurs que cette épreuve pourrait engendrer à son propriétaire, la mort d’un chien ou d’un chat requiert aussi certaines formalités administratives. Le non-respect de ces démarches pourrait faire encourir des amendes ou des pénalités. Dans ce guide, nous allons voir les procédures à suivre pour l’enterrement d’un chien ou chat chez soi.

Avoir un animal de compagnie implique certaines responsabilités ne seraient-ce que la prise en charge de la nourriture et les soins de l’animal en cas de maladie. Mais au moment inévitable où il va quitter son propriétaire, ce dernier doit également choisir le devenir de la dépouille. Pour ce, il peut le laisser au vétérinaire, l’enterrer dans un cimetière ou l’enterrer chez lui dans son jardin ou en pleine nature. Quelle que soit la solution choisie, il aura à faire entre deux choix : la crémation ou l’inhumation.
Concernant l’enterrement d’un chat, chien ou NAC dans son jardin ou dans son verger, la loi n’interdit pas cette pratique comme l’indique l’article L 226-2 du code rural. Cet article encadre les procédures d’inhumation d’un animal de compagnie dans son jardin. Mais cet enterrement doit respecter les règles suivantes :

  • le poids de l’animal à enterrer ne doit pas dépasser 40 kg.
  • le terrain sur lequel la dépouille va être inhumée doit appartenir au propriétaire de l’animal.
  • l’utilisation d’un sac plastique, toile cirée ou autres matériaux non-biodégradables est à proscrire. Ces produits risquent de polluer les sous-sols. En revanche, la loi préconise l’utilisation de linge, d’un carton ou d’un petit cercueil en bois pour recouvrir le corps de l’animal. Les linges en coton biologique, chanvre, lin se décomposent rapidement. Il existe aussi la solution de Niddo, le cercueil écologique conçu en cellulose recyclé à partir des papiers journaux et 100 % dégradable.
  • la fosse doit avoir au moins une profondeur de 1m ou 1m20 et être située à 35 m au minimum des maisons voisines et des cours d’eau, ruisseaux ou rivières.
  • une fois placée dans la fosse, la dépouille doit être recouverte de chaux vive.

Bon à savoir : si le propriétaire de l’animal habite dans un lotissement, il aura à consulter le cahier de charges s’il n’y a pas d’interdictions sur l’inhumation dans le règlement de la copropriété.

Comme le code rural interdit l’inhumation d’un animal de plus de 40 kg dans sa propriété, le propriétaire doit choisir parmi les solutions suivantes :

  • il peut le confier au vétérinaire qui prendra en charge l’incinération. Cette option est assez coûteuse en fonction du poids de l’animal.
  • il peut recourir au service d’une entreprise d’équarrissage (cette solution concerne les grands mammifères domestiques comme le cheval ou l’âne). La liste des entreprises d’équarrissage est consultable dans la mairie. L’entreprise retenue doit être présente dans les 2 jours après la mort de l’animal sinon elle peut risquer le paiement d’amende. En attendant l’enlèvement de l’animal, le propriétaire doit recouvrir le cadavre pour éviter les éventuelles odeurs.
  • quelle que soit la solution envisagée, il aura à avertir la mairie de sa commune dans les 48 h suivant la mort de l’animal.

Pour alléger les dépenses lors de l’enterrement de son animal de compagnie tout en lui apportant les soins nécessaires en cas de maladie, il est conseillé de souscrire à une assurance santé animale. Nombreuses sont les assurances santé pour animaux. Le recours à un comparateur de mutuelles santé pour chat, chien et NAC comme l’outil sur ce site est à conseiller. Cette démarche gratuite et sans engagement permet de dénicher en un minimum de temps l’assurance santé en adéquation à ses besoins et à son budget.