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Comment gérer la chute de poils chez les chiens et chats à l’automne ?

La chute et la pousse des nouveaux poils est un phénomène courant chez les chiens et chats. Ces animaux de compagnie peuvent perdre leurs poils suite à un changement climatique, à un changement hormonal, une affection dermatologique ou à l’exposition à la lumière extérieure. Mais pendant la période de mue en automne, la perte de poils pourrait être plus abondante chez la plupart des races canines et félines. Retrouvez dans cet article ce qu’il faut savoir sur la chute de poils chez les chiens et chats à l’automne, les symptômes et le traitement.

La perte des poils se fait d’une manière régulière chez les chiens et chats. Ils tombent sur le canapé, s’incrustent dans le tapis, se collent aux vêtements, à la literie… Les poils tombent sauf chez certaines races de chiens comme le caniche, le Bedlington Terrier, le coton de Tuléar, le bichon frisé qui ne muent pas. En fait, on distingue 3 types de poils chez le chien : le poil principal, le poil latéraux fin et le sous-poil court. Si l’animal perd ses poils, cela n’a rien d’inquiétant, mais si la chute est excessive, cela pourrait indiquer une éventuelle maladie, un trouble hormonal, un problème dermatologique ou une carence alimentaire. La perte de poils survient notamment au printemps et à l’automne. L’animal renouvelle son pelage et fait peau neuve pour l’hiver et se débarrasse de ses poils usés ou abîmés. Au printemps, il va perdre son poil d’hiver. La durée de la mue est de 5 semaines environ chez le chien. La mue est plus excessive au printemps car le sous-poil est éliminé. Les animaux ayant les poils les plus fournis et les plus riches connaissent une chute de poils plus importante. La mue permet à l’animal d’adapter la longueur et la densité de sa robe en fonction des variations climatiques.

Outre la mue saisonnière, ces animaux de compagnie peuvent également perdre leurs poils à cause de la présence des parasites ou des champignons. L’apathie, le léchage excessif, l’anorexie, la gestation ou la mise bas chez les femelles peuvent également occasionner une chute de poils. Mais si ce phénomène est excessif, et s’il s’accompagne de grattages, de dépigmentation de la peau, de lésions ou de plaques, la consultation d’un vétérinaire est à recommander. Il faut consulter aussi si l’animal présente d’autres symptômes comme les rougeurs, les boutons, les croûtes ou les pellicules.

Le brossage ou le peignage régulier du pelage de l’animal permet d’enlever ses poils morts. Il faut brosser sa robe plus fréquemment s’il a le poil fourni. Cela évitera aussi au chat d’ingérer ses boules de poils en faisant la toilette. Ces boules sont susceptibles de causer des vomissements, voire une occlusion intestinale sur la durée sans prise en charge. On peut se servir d’un peigne, une brosse, un gant en caoutchouc avec des picots… L’entretien de la robe de l’animal permet également l’élimination des saletés et des nœuds dans son pelage tout en améliorant sa circulation sanguine. Cela permet également de s’assurer si des parasites ne se logent pas dans ses poils.
En cas de perte abondante de poils, le vétérinaire établira le diagnostic et l’origine de ce trouble. Il prescrira ensuite les examens complémentaires et le traitement adéquat selon l’origine de ce signe clinique. L’assurance maladie chiens et chats remboursera les frais vétérinaires à hauteur de la prise en charge indiqué dans le contrat. Le comparateur assurance santé chiens et chats sur ce site aide à dénicher gratuitement une formule intéressante en termes de cotisation et de prise en charge.

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