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La salive des chiens ou chat est-elles dangereuses pour l’être humain ?

La salive d’un chien contient une bactérie nommée Capnocytophaga canimorsus. Cette bactérie peut se transmettre par les léchages, ainsi que par une morsure ou une griffure de l’animal. La dangerosité de cette bactérie est questionnée à la lumière de quelques cas graves de personnes léchées ou mordues par un chien. Quels sont les risques d’infection ? Y a-t-il des mesures de protection efficaces pour se prémunir contre cette bactérie ? Vous trouverez des réponses à ces questions dans cet article.

La bouche d’un chien abrite une multitude de bactéries, dont certaines sont pathogènes. Ces micro-organismes peuvent représenter un danger pour l’homme si une morsure ou un léchage sur une plaie ouverte permet leur pénétration dans le sang. Les personnes au système immunitaire affaibli, telles que les immunodéprimés, les alcooliques, les personnes âgées, ou ceux ayant subi une transplantation d’organe, sont particulièrement à risque.

  • Les chiens utilisent leur langue pour diverses fonctions, y compris boire, se rafraîchir, communiquer et exprimer leur affection.
  • La transmission de bactéries pathogènes, comme Capnocytophaga canimorsus, peut entraîner une infection grave, bien que rare, qui peut être fatale.
  • Les signes d’alerte incluent la fièvre dans les jours suivant une morsure ou un léchage de plaie, nécessitant une consultation médicale immédiate.
  • Un traitement antibiotique précoce est crucial pour prévenir les complications sévères comme le choc septique, qui survient dans 30 % à 60 % des cas non traités à temps.

Il est essentiel pour les propriétaires de chiens d’être conscients des risques associés à la transmission de bactéries pathogènes par leur animal et de prendre les précautions nécessaires pour protéger tant leur santé que celle des personnes autour d’eux.

  • En France, entre février 2017 et avril 2018, le Pr Geneviève Hery-Arnaud du laboratoire de bactériologie virologie de Brest a rapporté le décès de 2 personnes dues à l’infection par Capnocytophaga canimorsus. Un homme de 56 ans a dû être amputé des doigts en raison de nécroses sévères, suite au léchage de plaies par son chien. Un autre individu est décédé de l’infection sans contact direct apparent avec son chien et sans être immunodéprimé.
  • En Italie, en 2018, un décès a été signalé après la morsure d’un chien. La victime, hospitalisée en état fiévreux avec des douleurs abdominales, a souffert de cyanose, d’une chute de tension artérielle et de complications rénales, menant à un arrêt cardiaque.

Pour se prémunir contre l’infection par Capnocytophaga canimorsus, il est conseillé :

  • D’éviter les léchages d’un chien sur une peau fragile ou blessée. En cas de contact, laver immédiatement à grande eau avec du savon pendant 5 minutes et désinfecter la zone.
  • En cas de morsure, une consultation médicale est impérative sans attendre l’apparition de symptômes comme des douleurs abdominales ou de la faiblesse.
  • Respecter le calendrier de vaccinations de l’animal pour prévenir la transmission de maladies.

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