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C’est quoi l’Echinococcose et les risques pour les chien et chats ?

L’échinococcose est une maladie grave chez l’homme, une zoonose résultant de la contamination par des crottes de chiens ou de chats infectés par les œufs d’échinocoques. Ces vers plats intestinaux touchent principalement les renards, les chiens, et également les chats d’où l’importance de souscrire a une mutuelle santé chien chat . Dans cet article, Baloune se concentre sur les symptômes de l’échinococcose chez l’homme, le chien et le chat, les risques liés à cette maladie et les mesures préventives à adopter.

L’échinococcose est une zoonose potentiellement grave pour l’homme, mais les cas d’infestation humaine restent relativement rares. Il existe deux principaux types d’échinococcose : l’échinococcose alvéolaire et l’échinococcose hydatique. Ce parasite se trouve en France, notamment dans les régions froides et élevées, ainsi que dans les zones tempérées, et est répandu dans le monde entier. En France, le renard est souvent porteur de ce parasite et ses excréments contaminent l’environnement. Chiens et chats peuvent ingérer les œufs du parasite en mangeant des plantes infestées ou en consommant des rongeurs contaminés dans les zones à risque. Chez ces animaux, la transformation des œufs en larves peut entraîner de graves problèmes de santé, notamment chez les chiens qui sont moins résistants à ce parasite. La transmission à l’homme peut se faire par ingestion de légumes ou de baies cueillies dans des zones contaminées, par contact direct avec un animal domestique infesté ou par la consommation d’eau contaminée dans la nature.

Voici les symptômes de l’échinococcose chez le chien, le chat et l’homme :

  • Chez l’animal domestique, l’infestation est souvent asymptomatique, rendant l’animal porteur sain. En cas de forte infestation, l’animal peut présenter des symptômes tels que la diarrhée et une perte de poids significative.
  • Chez l’homme, l’évolution de la maladie est progressive. Initialement asymptomatique pendant plusieurs semaines, les larves forment par la suite des kystes, principalement dans le foie, entraînant la destruction des cellules hépatiques. Des symptômes cliniques tels que des troubles respiratoires et neurologiques peuvent apparaître à mesure que les kystes et les tumeurs se développent.

Pour se prémunir contre l’échinococcose, en particulier dans les zones à risque telles que l’Auvergne, les Alpes ou la Lorraine, les mesures de prévention suivantes sont recommandées :

  • Porter des gants et un masque lors de la manipulation d’animaux infectés ou de leurs excréments.
  • Éviter la consommation de légumes et de fruits sauvages provenant de jardins proches de zones susceptibles d’être contaminées par les renards. En cas de consommation, il est conseillé de les cuire au préalable.
  • Ne pas donner d’abats crus à ses animaux domestiques.
  • Si un chien chasse dans une région à risque, il est recommandé de le traiter contre l’échinococcose une fois par an et de brûler ses excréments.
  • Se laver les mains avec de l’eau chaude et du savon après avoir été dans une zone à risque, ou après avoir touché ou caressé un chien ou un chat infecté. Éviter également de mettre de l’herbe dans la bouche.
  • Vermifuger régulièrement (au moins quatre fois par an) les animaux de compagnie avec un produit efficace contre ces vers.

En complément de ces mesures, il est important d’effectuer des contrôles vétérinaires réguliers et de surveiller tout signe de maladie chez les animaux domestiques. La sensibilisation et l’éducation sur les risques liés à l’échinococcose contribuent également à une meilleure prévention de cette zoonose.

Le traitement de l’échinococcose, que ce soit chez l’homme ou chez les animaux domestiques, nécessite une approche spécifique en fonction du stade de la maladie et de l’espèce concernée.

Pour l’homme :

  • La détection de la maladie repose sur plusieurs examens tels que la prise de sang, l’échographie, l’imagerie médicale et les tests sérologiques, principalement pour identifier l’atteinte hépatique.
  • Le traitement peut inclure l’administration de médicaments antiparasitaires, comme l’albendazole, qui est souvent la première ligne de traitement.
  • En cas de kystes plus importants ou compliqués, une intervention chirurgicale ou une ponction du kyste peut être nécessaire.
  • Dans les cas les plus graves, une transplantation hépatique peut être envisagée.

Chez les animaux domestiques :

  • Le diagnostic se fait principalement par l’examen des selles de l’animal pour détecter la présence de vers ou d’œufs d’échinocoques.
  • Le traitement principal est le vermifuge, qui doit être administré sous prescription vétérinaire.
  • Le vétérinaire peut également recommander un régime spécial pour renforcer le système immunitaire de l’animal. En savoir plus sur les soins vétérinaires.

Il est important de noter que la prévention reste la meilleure approche pour éviter l’infestation par l’échinococcose, notamment par le biais de mesures d’hygiène strictes et de programmes réguliers de vermifugation chez les animaux domestiques.